Job étudiant : Comment ça fonctionne ?

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Le frigo est vide ? Les poches aussi ? Il est l’heure de prendre les choses en main et de décrocher un job étudiant à l’année.

Les jobs étudiants : Comment ça fonctionne ?

Les valeurs sûres

Les jobs d’animation ou d’encadrement combleront ceux qui aiment les enfants, ou se sentent des qualités pédagogiques. Les étudiants les moins mobiles, plus intéressés à l’idée de travailler dans leur quartier, chercheront dans les services à domicile.

Du hamburger à la pizza, la restauration reste un réservoir privilégié de main d’oeuvre étudiante. Mais pour ceux qui ont la tchatche, et la fibre commerciale, mieux vaut se tourner vers les jobs de la grande distribution et du commerce.

Si aucun de ces filons ne donne envie, rien ne sert de se casser la tête, mieux vaut parfois faire travailler son corps : de l’hôtesse au testeur de médicaments, une anatomie belle et musclée, un tempérament de cobaye peuvent vite rendre riche !

Les bons filons

Pour les plus décalés, il existe une série de jobs originaux à convoiter, peu nombreux, mais souvent bien rémunérés.

Et aussi…
Quelques adresses stratégiques et le témoignage de Mathieu, « donneur de leçons » à domicile depuis plus de deux ans.

Quels sont les droits en matière de job étudiant ?

Le job est une conjugaison que l’étudiant aime à décliner : je gagne de l’argent, tu gagnes de l’argent, il gagne, nou gagnons… Au présent, il permet d’arrondir les fins de mois. Au futur, il peut déboucher sur des offres d’emploi plus sérieuses. Au passé, c’était une bonne expérience, de toute façon !

Combien ça rapporte ? Les salaires en vigueur vont rarement au-delà du SMIC. En revanche, la diversité des contrats permet aux étudiants de choisir celui qui convient le mieux à leurs besoins. A l’année, pour ceux qui sont autonomes financièrement. Temporairement, pour ceux qui veulent s’offrir un peu d’oxygène. Dans tous les cas, mieux vaut étudier de près les remèdes contre l’arnaque.

Combien ça coûte ? Au-delà des formations obligatoires et payantes pour les boulots d’animateurs, la recherche d’emploi n’engage pas de frais considérables. Surtout depuis qu’Internet existe !

A consulter, la liste exhaustive des sites de jobs en ligne qui, en plus de leurs offres multiples, proposent leurs services dans la recherche d’emploi.

Jobs étudiants : les salaires en vigueur

Le salaire brut comprend : le salaire de base, les avantages en nature, les pourboires, les primes et les gratifications fixes. Pour obtenir le salaire net, il faut prélever environ 20% du montant brut (les cotisations !). Tout employeur parle en salaire brut.
Le SMIC

Le SMIC (Salaire minimum de croissance) correspond à un salaire horaire en-dessous duquel, légalement, on ne peut pas descendre.

La plupart des jobs rémunèrent donc à la hauteur du SMIC : 8,44 € brut de l’heure soit 1 280,07 € brut par mois.

Sauf pour les mineurs :

  • Les jeunes âgés de 17 à 18 ans : 7,60 € brut de l’heure soit 1152,06 € par mois (35 h).
  • Les moins de 17 ans : 6,75 € brut de l’heure soit 1024,06 € par mois (35 h).
Le SMIC Hôtelier

Il concerne les petits boulots dans les secteurs hôtellerie et restauration. En plus du SMIC, l’employeur se doit de nourrir son personnel (deux repas par jour) ou de verser une indemnité compensatoire.

Le salaire de l’animation

Dans les centres de vacances : un animateur titulaire du BAFA reçoit une indemnité journalière d’environ 23 € en étant logé et nourri. Un directeur titulaire du BAFD perçoit en moyenne 29 € par jour.

Dans les centres de loisirs : la rémunération journalière varie de 46 € à 76 €, sans l’hébergement.

=> Ces rémunérations augmentent lorsque l’animateur possède d’autres qualifications, notamment sportives et de premiers soins.

Bon à savoir

L’indemnité de congés payés est obligatoire et vient s’ajouter au salaire. Elle représente 10% de la rémunération totale.

La prime de précarité ou de fin de contrat correspond à un sixième de la rémunération brute (10% pour l’intérim). A noter qu’elle n’est pas versée aux jeunes embauchés sur une période correspondant aux vacances scolaires ou universitaires.

Les contrats à profil étudiant

Le contrat à durée déterminée (CDD)
Il correspond souvent à l’exécution d’une tâche précise pour une durée provisoire. Il ne peut excéder 18 mois. Mais, une fois embauché, pas question de partir sur un coup de tête : l’employeur est en droit de réclamer des dommages et intérêts, faute de préavis.

 

Le SMIC Hôtelier

Il concerne les petits boulots dans les secteurs hôtellerie et restauration. En plus du SMIC, l’employeur se doit de nourrir son personnel (deux repas par jour) ou de verser une indemnité compensatoire.

Le contrat de travail saisonnier

Qui n’a pas goûté aux douces effluves des vendanges par une belle matinée de septembre ! Le contrat saisonnier concerne les secteurs professionnels qui connaissent des pics d’activité dans l’année : récoltes agricoles, tourisme, centres de vacances, exploitations forestières, activités d’enquête et de sondage, moniteur (trice) de ski… Il rentre dans le cadre du CDD, avec une durée maximum de 8 mois.

La mission d’intérim

Elle concerne davantage les bienheureux qualifiés (informatique, comptabilité, commerce…). Les missions sont souvent courtes ou alors très longues. Ces contrats sont coordonnés par les agences de travail temporaire. Les plus connues étant Manpower, Adecco et Védiorbis. Il revient à l’agence d’établir le contrat, dit de « mission » qui comprend les clauses conclues entre elle-même et l’entreprise. Certaines agences françaises sont implantées hors du territoire. Bons plans pour les petits boulots à l’étranger !

Le temps partiel

Il est très fréquent chez les étudiants. Les entreprises apprécient cette formule souple et économique. Elle s’adapte aussi bien à un CDD qu’à un contrat à durée indéterminée (CDI). La durée du boulot varie de 18 heures à 32 heures par semaine. Le salarié en temps partiel bénéficie des mêmes droits que les salariés à temps plein.

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